Depuis la loi LAMY, de 2014 visant à inscrire le développement économique dans les quartiers politique de la ville, force est de constater le chemin parcouru.
Initialement «hors radar» des professionnel.le.s, le sujet s’est progressivement installé dans les pratiques locales principalement via des approches entrepreneuriales, via le soutien à l’ESS. Avec des approches encore trop peu intégrée, le développement économique à l’échelle micro locale tente une percée dans les quartiers en fondant son approche sur celle du développement économique locale. En somme, en activant les ressources locales au profit du milieu de vie et en mobilisant les habitant.e.s, les acteurs économiques et sociaux du quartier.
Encore balbutiante, la notion de filière économique mérite pour autant un focus particulier pour en saisir ses mécanismes et pour en tirer des enseignements afin de structurer des activités locales (souvent diffuses) génératrices de revenus à l’échelle du quartier.
Aborder la notion de filière à l’échelle des quartier c’est :
– positionner le territoire pour lui donner de la valeur à partir de ses ressources,
-intégrer des notions de coopération pour mailler les acteurs.
– permettre d’organiser des activités dans les domaines du sport, de la restauration, de l’artisanat, des services, de la mobilité, …
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