Linkfluence

Connaissez-vous la Social Data ?

Le mot recouvre une réalité omniprésente aujourd’hui : il s’agit de toutes les données laissées par les utilisateurs sur Internet, que ce soit sur les réseaux sociaux, les sites, les blogs… Leur nombre ne cesse de croître et on estime que le nombre de données double tous les deux ans !

Un cadre légal très  réglementé

Le Big Data fait beaucoup parler de lui concernant la protection des données des utilisateurs. Le Règlement Général sur la Protection des Données dans l’Union Européenne, entré en vigueur en mai 2018, oblige désormais les entreprises à faire preuve de transparence en matière d’utilisation de données personnelles. Au-delà des polémiques qui l’entourent, le Big Data est aussi un formidable outil qui peut être mis au service de l’intérêt général.Voici comment, à travers l’exemple de Linkfluence.

Des millions de données par jour

Linkfluence évolue à la croisée de marchés stratégiques : ceux du social listening, du Market Research et de l’intelligence artificielle. Tous les jours, la suite logicielle de Linkfluence capte, traite, enrichit la data issue des milliards de conversations du « web social » pour la livrer en informations utiles pour nourrir les stratégies des marques. Il s’agit, principalement pour les fonctions communication et marketing des entreprises, mais aussi les collectivités ou les personnalités publiques, de suivre et surveiller leur e-réputation, de détecter des tendances, d’identifier des influenceurs afin de rendre ces tendances activables.

Aujourd’hui, l’évolution des usages d’Internet a conduit le passage d’une activité forte sur les blogs ou les sites internet spécialisés, vers une large place accordée aux réseaux sociaux. Linkfluence capte et analyse plus de 200 millions de publications par jour pour aider ses clients à prendre de meilleures décisions. L’équipe compte désormais quelques 200 collaborateurs, répartis dans le monde entier.

L’analyse de données :  démonstration sur trois quartiers rennais

Lors du forum Cités Cap’ le 5 juin 2018, Romain Pedron a présenté l’application de ces analyses à un domaine nouveau, celui de la vie des quartiers. Réalisée pour l’occasion, cette étude a utilisé un échantillon (les quartiers de Maurepas, Cleunay et Villejean à Rennes).

Regroupant à la fois les réseaux sociaux, les forums et les blogs publics, le web social permet de retranscrire les sujets de discussions et opinions à un instant « t » différemment des sondages ou des études sociologiques classiques.

Ces analyses permettent d’accéder directement au quotidien des gens, à ce qu’ils vivent : être au cœur de la réalité des utilisateurs.

Romain Pédron explique : « Si on sait traiter ce qui est de l’information pertinente de ce qui ne l’est pas, on a des enseignements très intéressants sur la vie des gens : au-delà des bases statistiques habituelles, qui ont toujours leur valeur et peuvent être largement complétées par ce type d’analyse. »

Les données récoltées sont mesurables en volume, et peuvent aussi être triées temporellement.

Par exemple si l’on se penche sur les commentaires concernant le quartier de Villejean : l’activité des réseaux sur ce sujet atteint son apogée entre août et septembre, et un deuxième pic est perceptible en mai. Une analyse plus poussée permettrait par exemple de comprendre les raisons de cet engouement saisonnier. Il est aussi possible de trier ces données par source : réseaux sociaux, médias ou autres (blogs, web, forums…).

Romain Pedron explique que les données sur Twitter sont bien souvent négatives, tandis que les autres sources donnent des résultats intéressants en termes de contenus : révélant de nouvelles initiatives, ou liés à l’activité économique par exemple.

Autre exemple : les forums agissent comme des révélateurs de problématiques rencontrées par les utilisateurs, là où au contraire les plateformes comme Instagram incitent les personnes à se mettre en scène et ne révéler que les éléments qu’ils ont choisi de montrer. L’analyse thématique permet de mettre en évidence le contenu des publications.

Quels usages pour nos quartiers ?

Les politiques urbaines reflètent les perceptions politiques des dynamiques des quartiers. Or sur le terrain, ce qui se vit n’est pas forcément complètement cerné par les méthodes traditionnelles de recueil des données : des biais peuvent exister (subjectivité des enquêteurs, adoption d’un comportement « de façade » par l’enquêté…).

Le simple fait de questionner les personnes peut modifier leur réponse. Ainsi, l’étude de données spontanées telles que présentées sur les réseaux sociaux, permet de compléter les études classiques et d’apporter une certaine finesse à l’analyse.

L’étude du Big Data permet de se détacher des indicateurs utilisés de manière répétée : à voir toujours les mêmes problèmes, on apporte souvent les mêmes réponses.

Il permet donc :
– d’identifier des opportunités que les pouvoirs publics n’auraient pas vues : par exemple la mobilisation des habitants sur un sujet, ce qui les intéressent au quotidien… C’est une manière de créer du collectif et de s’appuyer sur ces dynamiques pour porter l’action publique.

– mais aussi de cerner des problématiques qui auraient échappé à l’analyse classique, en se rapprochant de la maîtrise d’usage des habitants.

A retenir

– Mieux connaître les habitudes des habitants permet d’adapter la politique locale au contexte

– Penser le développement économique en utilisant les données apporte un complément aux études réalisées de manière classique (enquêtes, entretiens…)

Chiffres clés

-Année de création : 2006

-200 millions de publications captées chaque jour

-190 pays couverts,

-78 langues traitées et analysées

-200 collaborateurs dans le monde

Repères

Entreprise

Lieu : Partout (siège social à Paris)

Thème : Données sociales, Big Data, Smart Data, web

Action : analyse de données sociales

Contact : Maël-Yann LE CAPITAINE – VP Sales mael.lecapitaine@linkfluence.com